Le pouvoir d’achat des français
Les négociations commerciales se sont terminées le 1er mars. On estime une hausse de 10% hausse en moyenne. Pour le panéliste Nielsen, la hausse réelle sera de 4 à 7% ce qui baisse le pouvoir d’achat des consommateurs.
Il faut distinguer les grands groupes internationaux comme Unilever ou Nestlé cités comme retardataires et les PME françaises, qui réalisent aussi les marques distributeurs. Ces marques distributeurs sont en forte croissance car coûtent 10 à 15% moins cher que les marques nationales.
La marge de manœuvre est restreinte pour les distributeurs.
La marge moyenne d’un distributeur est entre 1,5% et 3%.
Comment faire pour réduire les prix tout en ne pénalisant pas les agriculteurs et producteurs ? La question des salaires revient dans ce débat. Selon les Statistiques de INSEE l’emploi se porte bien en France cependant le rapport inflation salaire est défavorable aux salaires.La croissance a lieu mais le niveau de vie se tasse.
Avec la crise du covid de nombreuses familles ont pu épargner. 2023 marque la fin de l’abondance, les familles les plus en difficultés n’ont plus d’économies de côté.
Le gouvernement peut essayer d’aider les Français en distribuant des chèques.
L’apprentissage est en vogue
On compte 811 500 contrats d’apprentissage signés en 2022 soit une hausse de 14% vs 2021.
L’alternance est en forte croissance. L’état contribue à cet essor avec une aide de 6000 euros pour le recrutement d’un apprenti. Le contrat professionnel est quant à lui de moins en moins présent. Avec cet aide, le coût de 2 apprentis est égal à 1 poste en CDI.
63% contrats apprentissage sont signés dans l’enseignement supérieur.
Aujourd’hui des passerelles existent et il est de plus en plus facile de changer de filière.
La fonction publique ne fait plus rêver !
Le nombre de candidats se présentant aux concours s’est effondré en seulement 20 ans.L’immobilisme de la fonction publique fait qu’il est compliqué d’attirer des jeunes; les derniers ont une appétence au mouvement. Les avancées de carrières ainsi que les salaires sont très faibles.
La part des contractuels s’est multipliée. L’état doit se demander s’il a besoin des mêmes profils qu’avant : il faut réfléchir aux postes qui ont peut-être besoin de plus de praticité et moins de technique.
Il faut trouver moyen de parler aux jeunes pour susciter de l’intérêt dans la fonction publique.