La récente annonce d’Emmanuel Macron sur l’acceptation du principe de prix planchers pour les produits agricoles a suscité un débat animé quant à sa mise en œuvre et son efficacité.
France info 26/02/24
« Les prix planchers pour les produits agricoles représentent une réponse directe à la demande des agriculteurs de vivre de leur travail. C’est une idée bienvenue qui pourrait améliorer immédiatement leurs revenus. » Rodolphe Bonnasse, CEO ARISTID
COMPLEXITÉ DE LA MISE EN OEUVRE
Toutefois, la mise en œuvre de cette mesure ne sera pas sans défis. Les prix agricoles sont largement influencés par les marchés internationaux, ce qui rend la régulation des prix nationaux complexe. Les prix internationaux du blé, de la viande bovine et du porc seront des facteurs importants à considérer.
Les prix planchers seraient établis filière par filière, ce qui signifie que chaque secteur de l’agriculture (comme les fruits et légumes, la viande, les produits laitiers…) aurait son propre prix plancher. Cette approche est conçue pour refléter les coûts de production spécifiques à chaque filière, plutôt que d’imposer un prix unique à tous les produits agricoles. L’objectif est d’assurer que les agriculteurs reçoivent un prix équitable pour leurs produits, basé sur leurs coûts de production, afin d’éviter de vendre à perte.
Prix planchers : qui y croit ?
BFMTV 26/02/24
l’Impact sur l’union européenne
L’impact sur la politique agricole commune de l’Union européenne, pourrait entraîner des désaccords avec les partenaires européens. « L’harmonisation des prix planchers à l’échelle européenne pourrait être une solution, mais cela nécessiterait une action concertée de la part des pays membres de l’UE. » Rodolphe Bonnasse, CEO ARISTID
Conséquences sur les consommateurs
L’augmentation des prix agricoles pourrait avoir un impact sur le coût final des produits alimentaires. « Les consommateurs pourraient ressentir une augmentation des prix alimentaires, mais cela dépendra du produit. Les produits directement liés aux matières premières agricoles pourraient être les plus touchés. » Rodolphe Bonnasse, CEO ARISTID