Retrouvez Rodolphe Bonnasse tous les mercredis midi sur le plateau de C8 dans l’émission « William à midi ». Votre expert conso décrypte les grandes pratiques du retail.
L’obsolescence programmée est un concept encadré par la loi depuis 2015.
On la défini juridiquement comme l’ensemble des techniques par lesquelles le metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie de son produit afin d’en augmenter le taux de remplacement.
C’est une pratique punie par la loi qui prévoit une sanction de 3 ans de prison et 300 000 euros d’amende.
Dès lors, de nombreux procès ont été engagés dans lesquels des fabricants de smartphones ou encore d’électroménager ont été mis en cause. Jusqu’à présent ces entreprises arrivent à prouver que la diminution de la durée de vie des produits n’est pas délibérée.
En effet, lors de la création d’un produit, on ajoute de plus en plus de composantes technologiques. Ces composants sont ajoutés pour augmenter les performances, le design ou encore la qualité.
L’ajout de ces composantes a tendance à réduire la durée de vie des produits et à les rendre plus fragiles. En revanche, les fabricants n’ont pas le droit de réaliser des associations de pièces. Des pièces qui, ensemble, provoquent l’obsolescence du produit en cas de panne de l’une des pièces.
Cette obsolescence programmée ne peut donc rarement être prouvée. De plus, les entreprises ne prennent pas le risque de mettre en place un processus industriel qui prouverait leur responsabilité!
Le grand débat actuel tourne autour des services de réparations de tous ces produits avec une durée de vie qui réduit.
En effet, de nombreuses enseignes se réinventent pour se tourner vers le « réparable ». Ils proposent des services de réparation ou encore des pièces détachées disponibles plus longtemps.
Retrouvez l’intégralité de l’interview de Rodolphe Bonnasse dans l’émission « William à midi » sur le replay C8.