Les hypermarchés et les commerçants sont en danger, des magasins aussi bien alimentaires que non alimentaires sont fortement impactés par la fermeture des rayons et l’arrivée de la digitalisation.
La grande distribution n’est pas la seule à souffrir de cette crise sanitaire. Les commerçants, artisans, indépendants sont aussi impactés et ils évoquent leurs colères face aux mesures gouvernementales.
La mise en place du chômage partiel pour la grande distribution de 85% des employés sur 10% de leur temps provoque un sentiment d’incompréhension pour les responsables syndicales. Il s’agit d’un ajustement permettant d’ajuster le compte d’exploitation et de maintenir de bons résultats principalement pour les supermarchés.
Une échéance est prévue le 27 Novembre. Elle permettra de mesurer l’impact de la fermeture du non-alimentaires et donnera une réponse sur la réouverture ou non des commerces.
Une date importante, car il s’agit du début de la semaine des « Golden semaines ». Les Golden semaines sont les semaines ou les entreprises peuvent effectuer le plus de chiffre d’affaire et essayer de rattraper aux plus vite leurs pertes de chiffre d’affaires lié à la fermeture des rayons.
Un hastag « #Urgencecommerces » a été mis en place afin de transformer la relation client. De nombreuses alternatives sont mises en place pour garder une relation client en période sanitaire.
Une période extrêmement compliquée pour les commerçants. Cependant, afin de limiter les pertes financières de nombreux commerçants innovent afin de trouver des alternatives. La survie de nos commerçants dépend énormément de la consommation de la population. Cette dernière a un rôle majeur à jouer. Il faut encourager les achats chez les commerçants de proximité, faire des achats sur des sites ciblés.
Pour conclure, les commerçants espèrent vraiment que le 27 Novembre sera une date de reprise. Chaque jours fermés est une perte de chiffre d’affaire supplémentaire.
Retrouvez l’intervention de Rodolphe Bonnasse sur le plateau de LCI dans l’émission Perriscope. Qu’en est-il du commerce face aux mesures gouvernementales de la seconde période de confinement?