Dès le 1er février, le prix de certains produits, comme les biscuits, les yaourts ou encore les boîtes de conserve, vont augmenter dans les grandes surfaces. Ces hausses, qui pourront atteindre jusqu’à 10%, sont le résultat de la loi Alimentation, votée en octobre 2018.
Cette loi vise à protéger les agriculteurs, mais aussi leurs revenus, ce qui aura donc un impact sur les prix de la grande distribution. Selon une étude de terrain, sur les 25.000 références d’un hypermarché, le prix d’environ 1.000 articles pourrait augmenter.
Pour éviter ce dérapage, le gouvernement va convoquer le secteur agroalimentaire la semaine prochaine. Cette convocation aura comme objectif de faire respecter l’esprit de la loi de protéger les agriculteurs.
L’augmentation des tarifs alimentaires va toucher la même catégorie de produits sur toute la France. Et essentiellement les produits alimentaires en dehors des produits ultra frais. La stratégie de ruissellement est un dispositif qui consiste à faire acheter le consommateur 10% plus cher. Les 10% supplémentaires seront redistribué par la suite aux producteurs.
1 français sur 2 fréquente les enseignes de grandes distribution par rapport au prix. Des promotions non alimentaires sont mis en avant afin de contrer cette augmentation et de faire baisser le panier moyen. Cette promotion est mise en place pour conserver la baisse du panier moyen tout en augmentant les marges pour les agriculteurs.
Pour conclure, la part du budget alimentaire dépends des revenus du foyer et impactera plus les personnes gagnant moins d’argent.