BIEN COMPRENDRE LE NOUVEL INDICE DE RÉPARABILITÉ / WILLIAM A MIDI
Retrouvez Rodolphe Bonnasse tous les mercredis midi sur le plateau de C8 dans l’émission « William à midi ». Aujourd’hui nous parlerons des étiquettes d’indice de réparabilité.
De nouvelles étiquettes arrivent dans les magasins de produits d’électroménager.
Une loi oblige les marques d’électroménager à mettre une nouvelle étiquette comprenant une note entre 0 et 10 en fonction de la réparabilité de l’appareil. Cette étiquette est mise en place par le ministre de l’Ecologie et l’organisme l’ADEME.
Cette étiquette va permettre aux consommateurs d’en apprendre plus sur son produit et sur sa facilité de réparation. De plus, cette étiquette apportera une plus ou moins bonne note en fonction de cinq caractéristiques.
- La disponibilité des documents (schéma technique)
- La disponibilité des pièces détachées (le délai d’obtention, la disponibilité des pièces à long terme…)
- Le prix des pièces détachées
- La démontabilité (Le temps pour démonter l’appareil)
- Un critère spécifique à chaque catégorie de produits
Les deux objectifs sont de faire faire des économies aux consommateurs et de favoriser l’achat des produits réparables, des produits à réparer soi-même afin d’éviter de renouveler son produit lors d’une petite panne.
Cependant, lorsqu’un produit tombe en panne il serait jeté à la poubelle 6 fois sur 10. Il y aurait seulement quatre produits sur dix qui seraient réparés en cas de panne. Un chiffre qui s’explique par la complexité de réparer son produit soi-même. Les Industriels ne fournissent pas assez de pièces détachées et la réparation coute cher par rapport au prix du produit. C’est pourquoi, il est important d’engager les industriels à mettre en place des pièces détachées, des schémas sur le long terme.
L’objectif dans 5 ans
Par ailleurs, l’obsolescence programmée est un dispositif très difficile à démontrer. On retrouve énormément de produit qui tombe en panne pour une toute petite pièce. L’idée serait qu’en 2026, un produit puisse être réparé de façon autonome. Cela serait un avantage pour le portefeuille et aussi un avantage sur la planète.
Néanmoins, les étiquettes de réparabilités sont pour le moment sur les téléphones portables, les ordinateurs, les tondeuses à gazon, les lave linges et les téléviseurs. Par la suite, d’autres produits se verront attribuer une étiquette de réparabilité très rapidement.
Pour conclure, en 2024 il y aura une étiquette supplémentaire pour mettre en avant 3 indices sur les produits :
- L’énergétique est sortie en 1992
- La réparabilité est sortie en 2021
- La durabilité sortira en 2024
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Retrouvez Rodolphe Bonnasse tous les mercredis midi sur le plateau de C8 dans l’émission « William à midi ». Aujourd’hui nous parlerons des étiquettes d’indice de réparabilité.
De nouvelles étiquettes arrivent dans les magasins de produits d’électroménager.
Une loi oblige les marques d’électroménager à mettre une nouvelle étiquette comprenant une note entre 0 et 10 en fonction de la réparabilité de l’appareil. Cette étiquette est mise en place par le ministre de l’Ecologie et l’organisme l’ADEME.
Cette étiquette va permettre aux consommateurs d’en apprendre plus sur son produit et sur sa facilité de réparation. De plus, cette étiquette apportera une plus ou moins bonne note en fonction de cinq caractéristiques.
- La disponibilité des documents (schéma technique)
- La disponibilité des pièces détachées (le délai d’obtention, la disponibilité des pièces à long terme…)
- Le prix des pièces détachées
- La démontabilité (Le temps pour démonter l’appareil)
- Un critère spécifique à chaque catégorie de produits
Les deux objectifs sont de faire faire des économies aux consommateurs et de favoriser l’achat des produits réparables, des produits à réparer soi-même afin d’éviter de renouveler son produit lors d’une petite panne.
Cependant, lorsqu’un produit tombe en panne il serait jeté à la poubelle 6 fois sur 10. Il y aurait seulement quatre produits sur dix qui seraient réparés en cas de panne. Un chiffre qui s’explique par la complexité de réparer son produit soi-même. Les Industriels ne fournissent pas assez de pièces détachées et la réparation coute cher par rapport au prix du produit. C’est pourquoi, il est important d’engager les industriels à mettre en place des pièces détachées, des schémas sur le long terme.
L’objectif dans 5 ans
Par ailleurs, l’obsolescence programmée est un dispositif très difficile à démontrer. On retrouve énormément de produit qui tombe en panne pour une toute petite pièce. L’idée serait qu’en 2026, un produit puisse être réparé de façon autonome. Cela serait un avantage pour le portefeuille et aussi un avantage sur la planète.
Néanmoins, les étiquettes de réparabilités sont pour le moment sur les téléphones portables, les ordinateurs, les tondeuses à gazon, les lave linges et les téléviseurs. Par la suite, d’autres produits se verront attribuer une étiquette de réparabilité très rapidement.
Pour conclure, en 2024 il y aura une étiquette supplémentaire pour mettre en avant 3 indices sur les produits :
- L’énergétique est sortie en 1992
- La réparabilité est sortie en 2021
- La durabilité sortira en 2024