Le gouvernement a demandé aux industriels et aux distributeurs de renégocier les prix en rayons. Cependant les industriels sont réticents à cette idée. L’Association nationale des industries alimentaires (ANIA) l’a fait savoir, en invoquant « l’intérêt des marques de conserver leur compétitivité ». , tandis que les distributeurs appellent à urgemment rouvrir les négociations.
Les négociations vont être compliquées car les prix de certaines matières premières sont encore très hauts. Nous pouvons prendre pour exemple le prix du sucre.
Il faut s’attendre à des négociations presque « article par article », ce qui promet de longs débats
Afin de forcer ces renégociations le gouvernement envisage de sanctionner les industriels qui ne jouent pas le jeu, mais cela semble difficile à mettre en place.
» On peine à imaginer comment des sanctions financières pourraient être mises en place. Cela nécessiterait probablement une coordination européenne »
La hausse des prix en France est due à l’augmentation de tous les éléments constitutifs du prix.
Le transport, l’emballage, le coût des matières premières, le coût énergétique ou encore la fabrication du produit ont augmenté
Il est probable que les prix commencent à baisser autour de septembre, mais cela prendra du temps.On dit souvent que quand les prix augmentent, ils prennent l’ascenseur, et que quand ils baissent, ils prennent les escaliers. C’est exactement la situation dans laquelle nous sommes.
Un conseil : «Il faut toujours regarder le prix au kilo »
Les Français délaissent les grandes marques pour les marques de distributeur ou les produits premiers prix. La tendance à l’allégement des dépenses peut se poursuivre malgré les baisses de prix à venir.
On sait déjà que de nombreux Français délaissent les « grandes » marques nationales pour les marques de distributeurs voire les produits premiers prix.
Bbeaucoup de Français se sont mis à ne plus acheter certains produits qui pesaient trop lourd dans leur chariot (comme la viande, le poisson, la lessive, etc.). Même des articles jugés essentiels, comme des produits de santé, ont été délaissés par les foyers les plus modestes.