L’usine de javel Lacroix, située à Rillieux-la-Pape près de Lyon, est sur le point de fermer ses portes. Cette fermeture, prévue pour septembre 2024, sonne le glas de la production française de javel.

La javel n’a plus la cote, une usine menacée

BFMTV 19/03/24

Fermeture de l’usine Lacroix : La javel, symbole d’une époque révolue?

Autrefois considérée comme l’arme ultime contre les bactéries et les virus, la javel voit son règne toucher à sa fin. Cette disparition symbolise la fin d’une époque et soulève des questions sur l’avenir de ce produit ménager.

Propriété du géant américain Colgate Palmolive, cette usine, qui emploie des centaines de personnes, envisage de délocaliser sa production en Belgique, au nom de la compétitivité. Cette décision intervient après une période de regain pour la javel pendant la pandémie de Covid-19. Cependant, malgré cet engouement temporaire, les ventes d’eau de javel ont de nouveau chuté, mettant ainsi en péril l’avenir de l’usine et de ses employés.

La javel face à l’émergence de nouvelles alternatives

L’évolution des habitudes de consommation est indéniabl. Avec l’émergence du fait maison et d’alternatives moins toxiques pour la santé et l’environnement, telles que le vinaigre blanc ou les détergents modernes, les consommateurs se détournent de la javel. Cette transition se traduit par une baisse significative des ventes de javel, qui ont diminué de 20 % au cours des cinq dernières années.

La fermeture annoncée de l’usine de javel Lacroix soulève des questions sur l’avenir des industries traditionnelles face à l’émergence de nouvelles tendances de consommation. Malgré son prix abordable, la javel peine à maintenir sa rentabilité, nécessitant des volumes de vente massifs pour rester compétitive sur le marché.

La javel, autrefois symbole d’hygiène et de propreté, voit son règne toucher à sa fin. Cette transition marque un tournant dans l’histoire des produits ménagers et soulève des questions essentielles sur notre rapport à l’hygiène, la santé et l’environnement.

Lingettes : Un bout de tissu polluant

BFMTV 16/03/24

Les lingettes, ces petits carrés pratiques, se sont glissées dans notre quotidien pour le nettoyage, l’hygiène ou le démaquillage. Mais derrière leur côté pratique se cache une réalité moins reluisante : leur impact environnemental.

En France, on utilise chaque année 7,3 milliards de lingettes ! Un chiffre qui a explosé avec la crise sanitaire et l’obsession de l’hygiène. Mais ces lingettes, que l’on jette souvent à la poubelle, finissent dans nos rivières et polluent l’environnement.

Le problème ne s’arrête pas là. Elles contiennent souvent des micro-plastiques qui contaminent les sols et les eaux, et dont la décomposition est très longue. Heureusement, des alternatives existent !

Chiffons en microfibres, savon noir et vinaigre blanc sont des solutions durables et économiques pour remplacer les lingettes jetables. Alors, laissons de côté les lingettes et optons pour des gestes plus respectueux de la planète. C’est un petit changement pour nous, un grand pas pour l’avenir !