- Le gouvernement, en collaboration avec Bruno Le Maire, travaille à garantir que les prix de 5 000 produits ne vont pas augmenter et pourraient même diminuer. Cependant, cela dépend des négociations entre les distributeurs et les fabricants.
- Malgré les efforts du gouvernement pour lutter contre l’inflation, les données du marché montrent que les prix des denrées alimentaires ont déjà commencé à baisser, diminuant de 1,5 % en août par rapport à juillet.
- Le système actuel de négociations annuelles pour fixer les prix est remis en question. La France est l’un des rares pays occidentaux à organiser des négociations entre les distributeurs et les fabricants, initialement conçues pour protéger les industries contre la volatilité des prix à la semaine ou au mois.
- Un texte législatif proposé vise à réglementer davantage le secteur, mais il y a un scepticisme quant à savoir si davantage de lois sont la réponse. Certains plaident pour une approche plus axée sur le marché et des associations de consommateurs plus vigilantes.
- Il y a un débat sur une loi qui limite les promotions, notamment pour les produits d’hygiène. Les critiques affirment que cela affectera négativement le pouvoir d’achat des consommateurs, tandis que les partisans disent que c’est conçu pour empêcher la manipulation des prix.
Alimentaire : le prix de 5000 produits bloqués / BFM
- Rodolphe Bonnasse exprime sa prudence à l’égard de l’annonce du gouvernement concernant la gelée ou la réduction des prix de 5000 produits.
- Il souligne que les hypermarchés proposent généralement entre 30 000 et 50 000 références de produits, ce qui rend difficile l’identification et le suivi de ces articles spécifiques.
- L’accent doit être mis sur la garantie que ces produits sont comparables entre différentes chaînes de distribution et qu’ils constituent des articles essentiels tels que le yaourt, les pâtes, le sucre, le lait et la farine.
- Les agences gouvernementales, telles que la DGCCRF, effectuent déjà des contrôles de prix et de surveillance dans les magasins pour garantir la stabilité des prix et l’exactitude des informations sur les prix.
- Le succès de cette politique dépendra de la coopération efficace entre les fabricants et les détaillants pour la mise en œuvre et le maintien de prix stables pour ces produits sélectionnés.
Baisse des prix : Le constat de l’échec
Distributeurs et industriels :
- Il n’y a que 5 000 produits dont les prix sont bloqués ou réduits.Ce chiffre est assez faible quand on sait qu’il existe 30 000 à 50 000 références dans un supermarché.
- Les listes des produits impactés sont faites par les enseignes en accord avec les industriels.
Consommateur :
- Les consommateurs peuvent accéder à ces produits en rayon grâce au balisage. Grâce à cette très bonne lisibilité les supermarchés ont vu la vente de ces produits augmenter.
Risques de cette action :
- Si les supermarchés ne balisent pas leurs rayons il y a un risque à ce que les produits gelés se confondent avec des offres promotionnelles.
- Certaines enseignes ne tolèrent pas cette mesure prise par le gouvernement car ils se considèrent comme moins cher du marché.
Certains grands groupes industriels ne jouent pas le jeu à l’échelle de la France et cela va impacter leurs ventes et leur positionnement. Toutefois elles possèdent des produits emblématiques et indétrônables.
Les distributeurs ne prennent pas le risque de dire à la marque que leur produit ne sera pas distribué dans leur enseigne car cela serait trop impactant pour le chiffre d’affaires du distributeur. Le rapport de force peut être inversé et c’est l’une des raisons pour laquelle certaines enseignes n’intègrent pas cette politique de prix bloqués.