Retrouvez Rodolphe sur le plateau de BFM TV. Aujourd’hui nous évoquerons la rentrée qui s’annonce sous tension avec l’inflation des prix qui peut être un danger si elle est trop importante et non-maîtrisée.
En Europe, s’il y a plus de 2% d’ inflation, la Banque centrale intervient pour maîtriser ce taux. L’ inflation actuelle est normalement conjoncturelle et devrait diminuer quand on sera sorti du rattrapage. L’augmentation du prix des produits de première nécessité, du gaz ou de l’électricité a un impact direct sur toute la population, et encore plus sur la population précaire. Aujourd’hui, les prix augmentent, mais pas les salaires. La crise sanitaire est en partie responsable de cette augmentation avec la forte demande des matières premières et le stock qui est sous tension. Le redémarrage de l’économie mondiale joue un impact sur la hausse des prix.
Au premier semestre 2021, le chiffre d’affaires des entreprises du CAC 40 a baissé, mais leur bénéfice net a augmenté. Elles ont dégagé plus de marge sur le dos des salariés, soit en licenciant, soit en baissant leur rémunération. Malgré cela, ils ont pu bénéficier d’aides publiques.
Pour conclure, la CGT demande des hausses de salaires, l’interdiction des licenciements, des contreparties aux aides publiques octroyées aux entreprises. La journée de mobilisation du 5 octobre est maintenue. Il est important que l’augmentation des prix soit conjoncturelles, sous peine d’avoir un télescopage entre le pouvoir d’achat et le vouloir d’achat.