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Publié le 07/03/2023

MARGUERITE DAY

Quand ARISTID devient MARGUERITE pour un jour…

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Aristid devient Marguerite pour un jour

marguerite Day

La réussite d’Aristide Boucicaut, fondateur du commerce moderne, dont notre nom est inspiré, ne serait surement pas égale s’il n’avait pas été épaulé puis remplacé par son épouse Marguerite.

Les métiers du commerce ont joué un rôle important pour l’emploi féminin, il est primordial que la « retail tech » s’implique en faveur de la parité et de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Nous sommes fiers d’obtenir cette année un index d’égalité salariale en forte progression, et nous nous engageons maintenir ce cap.

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Informer

Le Marguerite Day est une journée sous le signe de l’égalité salariale entre les hommes et les femmes. Une conférence sur ce thème est proposée à tous les collaborateurs ARISTID.

Inviter

Des petits biscuits « Marguerite » se chargent de relayer l’invitation.

Remercier

Les femmes ayant le plus d’ancienneté dans l’entreprise reçoivent une attention particulière.

Découvrez l’histoire de Marguerite

marguerite boucicaut

Aristide et Marguerite Boucicaut sont partis de zéro, par leur intelligence, ils ont créé le premier grand magasin, une réussite monstre qui a servi de modèle à toute la catégorie dite des « grands magasins » à rayons multiples d’Europe et d’Amérique.

De cet illustre couple, Aristide est resté la figure de proue, époque oblige… pourtant l’influence du rôle de son épouse Marguerite fut majeure dans toutes les innovations commerciales et sociales qu’il mirent en œuvre. Aristide, féministe avant l’heure, n’a d’ailleurs jamais nié sa part de responsabilité dans leur triomphe.

 

Née en 1816, Marguerite Guérin fut d’abord aide couturière puis « monta » à Paris comme apprentie blanchisseuse. Femme déterminée, elle pris ensuite la direction d’un « bouillon » et c’est là qu’elle fit la rencontre d’Aristide simple vendeur dans un petit magasin.

Aristide prit la direction du Bon marché en 1863, après avoir racheté les parts à ses associés. À partir de ce moment-là, le couple de commerçant mit en pratique leur meilleur talent, celui de vendre ! Emile Zola s’inspira de leur réussite pour écrire « Au bonheur des Dames » dans lequel Marguerite est incarnée par Denise Mouret, un personnage valeureux mais dont le rôle est largement en deçà de la réalité.

Marguerite était une très fine observatrice, elle fit remarquer à son mari les polémique que créent la passion des femmes de la haute société pour son magasin et les critiques de l’église sur la relation de flatterie qu’elles engageaient avec les vendeurs, qui étaient forcement des hommes à cette époque.

Ils osèrent donc, toujours dans le but de favoriser leur commerce, deux révolutions qui participèrent grandement à l’émancipation des femmes.

Le Bon marché fut le premier magasin à employer des vendeuse, pour servir sa clientèle féminine : les demoiselles de magasin.

Cette opportunité de promotion sociale donnée aux jeunes filles de famille modeste devient un vrai but pour de nombreuses familles qui élèvent leurs filles dans cette optique, les femmes affluant de la France entière pour postuler comme vendeuse et tenter de devenir ensuite « seconde » puis « première » et avoir entre 30 à 40 personnes sous ses ordres.

Les demoiselles de magasin étaient logés et nourries au Bon Marché, on leur y donnait des cours de musique, de chant, et de langue anglaise. Elles bénéficiaient d’une prévoyance santé et une fois mariées d’un congé maternité. Parmi ces célèbres « premières », Marie Louise Jay qui fonda avec son mari Ernest Cognacq, la Samaritaine en 1869.

Aristide et Marguerite jouèrent également un rôle important dans l’émancipation des femmes de la haute société.

En créant un « lieu de rencontre et de partage » où elles passaient parfois la journée entière les Boucicaut permettent à ces femmes de passer du temps hors de chez elles à la bibliothèque, au salon d’écriture, dans le jardin d’hivers… s’ouvrant sur le monde loin de leurs maris.

Grâce à la création d’un service de livraison à domicile les femmes n’ont plus besoin de venir accompagnée « souvent chaperonnées ». Elles profitent de l’entrée livre et des prix fixes pour déambuler dans les étalages sans être importunées ou jaugées par des vendeurs peu scrupuleux. Fait nouveau pour elles, une part du budget familial leur est dévolue, leur permettant une certaine indépendance économique et sociale.

D'Aristide Boucicaut à ARISTID Retail Technology...

Les Boucicauts devancent et influencent leur époque. Ils sont à l’origine de nombreuses innovations commerciales qui font encore référence aujourd’hui.

• Premiers à proposer des prix fixes ;
• Premiers à rogner leurs marges pour vendre en plus grands volumes et rotations de nouveautés.
• Premiers à installer l’electricité et des ascenseurs, une extention réalisée par un jeune ingénieur Gustave Eiffel…
• Premiers à faire de la « réclame » dans la presse pour leur magasin et leurs ventes spectaculaires.
• Premiers à garantir les retours produits et à livrer ses clientes à Paris et en province.
• Premiers à expédier des catalogues de plus en plus sophistiqués, répandant ainsi l’élégance de la Parisienne (150 employées au service « échantillons »).
• Marguerite fait distribuer aux clientes des agendas dans lesquels les rendez-vous commerciaux sont déjà inscrits à leur attention.
• Ils inventent le mois du blanc et les théâtralisations évènementielles en magasin.
• Ils offrent des jeux aux enfants, pour les faire revenir avec leur mère…

Aristide et Marguerite sont visionnaires, ils ont l’énergie de construire et le respect de leur parcours les incite à être philanthropes et généreux.

• Tous les employés ont droit à un jour de congé hebdomadaire, à une assistance médicale, du jamais vu…
• Ils fixent la journée de travail à 12H maximum (au lieu de 16H !) et offrent des congés annuels.

 

À la mort d’Aristide en 1877, Marguerite, la puissante matrone, refusa de vendre et pris la direction de l’établissement, fait rarissime dans ce très patriarcal 19ème siècle. Son chiffre d’affaires était alors de 67 millions pour , 1.788 salariés qui servent 18.000 clients par jour.

Pendant 10 ans elle développa le magasin et fit grandir le nombre de rayon, créa le premier catalogue dédié aux Étrennes et aux jouets de Noël, investi dans une caisse de retraite pour tous les employés.

Philanthrope à sa mort, elle réparti sa fortune entre la création d’hôpitaux, de maternités, de dons à la recherche médicale (un don de 100 000 francs or à l’institut Pasteur), aux actions culturelles. Sans successeurs, elle légua son magasin et seize millions de franc-or à répartir entre ses employés sans oublier lesveilleurs de nuit, en sommes allant de 1 000 à 10 000 francs suivant l’ancienneté.

 

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