Retrouvez Rodolphe Bonnasse sur le plateau de Focus Première. Au programme la pénurie et la hausse des prix.
La pénurie et hausse des prix des matières premières menacent plusieurs secteurs industriels ainsi que le commerce. Elles ont des répercussions, notamment au niveau des prix des produits et de sa disponibilité. Les raisons de ces pénuries sont en parties liées à la crise sanitaire. Que peut-on faire pour les gérer ?
Matériaux de construction, papier, aluminium, blé, encore semi-conducteurs, jouets, vélos… Vous avez sans doute entendu parler d’une pénurie de matières premières qui touche non seulement la France, mais le monde dans sa globalité.
L’industrie des transports:
Les vélos :
Les tensions sur l’approvisionnement provoquées par la crise de la covid-19 ont conduit à une raréfaction des vélos à vendre. Certaines pièces essentielles à l’assemblage ne sont pas produites en quantité suffisante. La fin de la pénurie n’est pas prévue avant 2023.
Les voitures :
Avec la crise sanitaire, l’industrie des composants électroniques n’arrive plus à tenir la cadence. Les semi-conducteurs, ces composants électroniques essentiels et majoritairement produits en Asie, viennent à manquer. La demande d’objets électroniques a augmenté alors que le système de production tournait au ralenti, car la reprise rapide de l’économie a surpris les fabricants de puces. Sans puces, certaines usines de construction automobile sont à l’arrêt.
L’industrie des matériaux
La sylviculture :
Certains bois connaissent des pénuries, d’autres se vendent à des prix très élevés. Cela se répercute dans les magasins
Le carton :
Le prix du carton s’est envolé de 45 %, à cause de la flambée du prix de la pâte à papier. Cela est lié à la demande mondiale, générée par la reprise économique, notamment en Chine. Les prix dans le commerce vont donc être impactés par cette hausse.
Le plastique :
La hausse des prix est liée à une forte demande venant notamment des États-Unis et de la Chine, qui saturent le marché.
L’acier :
La hausse des prix (+20% depuis le début d’année) est liée à une forte demande venant notamment des États-Unis et de la Chine, qui saturent le marché.
L’industrie des jouets :
Avec l’arrivée très prochainement de Noel des retards de livraison des jouets sont à prévoir. Les problèmes de logistique et les surcoûts de transports risquent d’augmenter de 3% à 5 % le prix des jouets. Les conteneurs manquent pour les livraisons en bateau, les trajets sont donc plus chers, les rotations moins nombreuses, et les délais s’allongent.